Légaut en paille !

D’abord quelques photos du travail d’hier :

Une fois le mortier coulé :

Une fois le mortier décoffré :

Reste plus que 875 ballots à mettre sur les 900 reçus !

Et oui, c’était aujourd’hui, le baptême du feu … euh, du mortier !

Ce matin, j’ai continué mon tour de maison en ballot. En voici un côté :

Faisons ici un petit coucou à Guy (le voisin), c’est son côté !

Puis j’ai planté les clous sur les montants, mis le feuillard métallique entre les poteaux pour éviter qu’ils ne flambent (s’écartent sous la pression, Marcelle !) et enfin mis en place le coffrage. Mais j’ai arrêté de prendre des photos, faute de temps. Christian et Yvette sont arrivés alors que la premire bétonnière était juste prête ! Et ils sont restés jusqu’à la fin de la troisième ! Merci Yvette, merci Christian !

La coco a préparé mis les clous dans le mur côté Sud, et on a mis le coffrage. Et en écrivant ces lignes, je m’aperçois que j’ai oublié de mettre le feuillard métalique !!! Comme quoi, cela peut servir d’écrire un blog : non seulement cela aide à se rendre compte de ses erreurs, mais en plus tout le monde est au courant !

Sinon, pour couler le mortier, j’ai utilisé l’astuce dévoilée sur http://approchepaille.fr, le site de l’assoc qui promeut la méthode Greb en France, à savoir mettre une plaque (pour moi, un simple morceau de lambris inutilisable s’est avéré parfait, et on peut en mettre deux quand il faut de plus grande largeur). Sur la photo suivante, cela correspond à la lettre A.

Les outils de travail pour le mortier.

D’habitude, les gens utilisaient une sorte de déversoir en triangle, qui posé sur la paille, permet de faire couler le mortier de chaque côté du ballot, pour éviter que le ballot ne se retrouve plaqué la planche de coffrage opposée à celle où on coule (t’as déjà décrochée, Marcelle ? Voici une photo qui n’est pas moi pour expliquer tout cela en image).

Mais avec le morceau de lambris, c’est cuit. Alors j’ai fabriqué le déversoir à mortier, après mettre très fidèlement inspiré du déversoir à béton (pour ceux qui ont suivi la construction de la cave), qui était lui-même très fidèlement inspiré du déversoir à mortier que j’avais trouvé dans le livre de l’assoc Approche Paille qui présente et promeut cette méthode de construction. Tout ça pour dire, que cela correspond à la lettre B sur la photo précédente.

Puis j’en ai fabriqué deux autres, au cas où vous auriez envie de venir jeter un oeil à la truelle ! C’est rigolo, depuis que j’ai mis la paille, la nouvelle s’est répandue rapidement et des voisins (proches et éloignés) sont venus jeter un oeil. Et comme en plus, ils me disent que la maison est belle, je vais finir par croire que j’étais tout à fait objectif quand je la trouvais belle. Tiens, tiens, mais voilà le sujet de philo pour le bac de l’an prochain : un artiste peut-il être objectif ? (Rassurez-vous, je ne me prends pas pour un artiste, mais c’était juste pour tourner la question pour le bac ! Et si jamais ce sujet sort … !!! )

Sur ce, bibi vous souhaite bonne nuit.

PS pour JMR : oui, c’est promis, je vais essayer de m’arrêter quelque part pour trouver un bout de sapin et le mettre sur le faîtage !

Après avoir dormi sur le chantier la nuit dernière, j’ai pu finir aujourd’hui de passer toutes les gaines électriques qui passent dans les murs en paillle. Il restera à tirer quelques gaines pour les cloisons intérieures.

Et puis, en famille, on a mis les premiers ballots de paille, le feuillard métallique, les clous et les planches de coffrage. On a commencé à préparer pour demain. Je commence le mortier demain. Donc, pour l’instant, tout se résume à cette photo :

Les liteaux que j’ai vissés avec les planches de coffrage me permettent de ne pas défoncer les planches de coffrage avec les têtes des vis.

Donc, demain, test du mortier sur la paille !